Félicitations !
7734, le code de Wedgwood, à l’envers, indique “hell”, très probablement en référence aux tours Paradis du château où devaient se tenir les réunions. Vous sentez que vous approchez du but, mais en même temps, comme un changement d’air soudain, un calme avant la tempête, vous pensez que ce n’est pas la fin de votre voyage.
Mythes, contes et histoires s’entremêlent ici bas. La légende d’Azénor auquel le peuple est attaché mais surtout les fondations romaines de premier castellum, visibles dans les fondations de l’édifice. Tantôt bastion défensif, symbole de justice, phare de la terreur et prison, le Château incarne toutes les facettes de l’humanité. De Vauban y apportera ses modifications en 1689 et s’attardera en secret sur la création d’une galerie secrète, probablement découverte par hasard des années plus tard par un astronome plus sensible au monde caché que les autres…
Echo// apporte quelques nouvelles concernant l’Immamou. Dans le panthéon Haïtien, ce navire serait celui d’Agoueh et devait transporter l’âme des morts jusque l’au-delà. Plusieurs identifications existent et font penser qu’il s’agit d’un nom vernaculaire mais tous les capitaines se sont appelé Agoueh ou Agwè.
Qui que soit ce personnage, une seule ou plusieurs personnes à travers les années, il semblait très motivé à revenir sur Brest de manière périodique.
D’un autre côté nos analyses nous avons appris que le trio de Rochon Darwin et Wedgwood travaillaient sur un procédé de solidification de l’Aether. Nous supposons qu’il s’agit là de matière noire ou d’un corps céleste tombé sur terre et dont les propriétés nous sont encore inconnues. De Rochon fera construire un phare pour y tester ses lunettes astronomiques en 1796 mais on apprend qu’il plaquera soudainement toute recherche en 1798 pour rejoindre Paris et de nouvelles fonctions, délaissant ainsi la Lunar Society.
Echo// “Un personnage atypique séjournera très peu de temps au bagne de Brest, situé sur la rive gauche de la Penfeld et intégré à l’Arsenal. Il s’y échappera de manière fort audacieuse en 1798 et d’après ses mémoires, son itinéraire d’évasion le faisait passer par les tours Paradis, puis par le phare de notre astronome jusqu’aux portes de la ville en direction de Paris. ce personnage n’est autre qu’Eugène-François Vidocq.”
Avait-il des complices ou était-il seul ? Dans les derniers travaux de déblaiement du château, deux squelettes ont été retrouvés au fond des oubliettes des tours Paradis, dont il n’était possible d’atteindre le fond ténébreux que par une mince et très longue corde. Il n’est pas indiqué de faire des suppositions, mais Vidocq aurait-il volé l’artefact d’Aether à l’aide de complices dont il se serait débarrassé ? Alexis-Marie de Rochon serait-il parti à sa recherche ? Et qui est cet Agwé qui se fait passer pour Pierre Jouannet et surtout par quel procédé fait-il pour falsifier autant de documents et usurper une identité ?
Pourtant les dernières traces officielles d’Agoueh figurent dans les registres des forçats condamnés à vie en 1803, lorsque Napoléon fera enfermer 1.500 Guadeloupéens, Martiniquais et Haïtiens opposés au rétablissement de l’esclavage.
CLEF :